DOCUMENTATION TROISIÈME PROCES COSTES 1999
commentaire d'un juriste - texte du jugement - qui perd gagne --commentaire de costes
REACTIONS D'INTERNAUTES

Envoyez vos commentaires à costes@costes.org
Je les publierai anonymement sur cette page - Merci


30) J'espère que le grand Costes ne se laissera pas bouffer par la censure et les cons de tout poil. Continuez, il n'y en a pas assez comme vous dans le pays.
(E-mail - 28 février 2000)


29) J'espere que ces poivros vont pas te couper réellement ton site, bref que la connerie ne l'emportera pas jusqu'au bout!!!
(E-mail - 27 février 2000)


27) Je suis votre évolution depuis quelques temps avec grand intérêt, et en particulier celle de vos démélés avec la justice. Je constate avec désarroi que vous avez perdu le dernier procès en date. C'est inqualifiable, innomable, grotesque.
Enfin! Les lettres de plein d'autres internautes le disent mieux que moi, on nage en plein délire. Certes vous pratiquez une forme d'art des plus extrêmes et, bien que je la cautionne, je comprends parfaitement qu'on puisse la juger discutable. Mais qu'est-ce donc que cette mascarade ? Vous êtes un saltimbanque avant tout, non un dictateur. Provocateur oui, leader non. Ceux qui vous accusent sont des crétins, empêcheurs de chier en rond, probablement chargés d'une mission divine ... Quelle clairvoyance de leur part. Quelle jugeotte ! Il est si facile de taper sur la cible désignée. Les artistes (les vrais) feront toujours une cible de premier choix.
Je déplore tout ceci, d'autant plus que cela doit nuire de la plus terrible façon à votre activité. Ces beaux parleurs qui vous condamnent font de vous un martyr, et vous avez bien raison d'utiliser cette bêtise à votre compte. Je fais ici particulièrement allusion à votre texte "Qui perd gagne", peut être bien votre chef d'oeuvre comme vous le dites. Qui perd gagne, comme j'aimerais que ceci fut vrai. Comme ce serait justice...
Mais j'ai bien peur que non, que la sentence délivrée ne condamne au silence le plus courageux des artistes modernes, le plus extrême, le plus ultime.
Mais merde, enfin un mec qui ose confier à tous : ses émotions, le tréfonds (cacateux mais assumé) de son âme ; qui ose se mettre 1000 fois plus à nu que dans n'importe lequel de ces débiles reality-shows ; qui livre BRUTE sa vision, violente et crue, mais réaliste de notre humanité ; celui aussi qui ose s'attaquer à un autre tabou, actuel et social; ceux que l'on encense, que l'on protège et encourage, qui pourtant délivrent un message autrement haineux que les cris de Costes. Je parle des rappers, que Costes eut le malheur d'attaquer ; des stars d'ailleurs (et pas que Joey), lesquels dispensent à longueur de temps leur inconsistante verve, insupportable tissus de frime méprisante, sur des médias corrompus tels que M6 (la chaîne du Diable) ou MCM (la chaîne de ceux qui ne savent pas qui est le diable). Voilà bien la bêtise des masses, des foules. Définitivement, on le sait, le peuple ,les gens quoi : les gens sont cons !
Gens ! Continuez à promouvoir la merde, et à tourner le dos à ceux qui veulent faire autre chose ; perpétuez la tradition des autodafés, bandes de nazillons qui dénoncez à grands cris "l'intolérance" de ceux qui ne gonflent pas vos rangs. Vous pointez le doigt sur des Le Pen, des Jorg Haider etc... Mais vous ? Pas des fachos peut-être ? Vous qui allez mettre Costes au pilori (Caca). Vous qui vous gorgez de gangsta' rap, et tremblez à chaque coin de rue... Vous qui êtes capables de regarder EN ENTIER un épisode de Derrick...
Costes est innocent.
Pas moins que vous, bande d'hypocrites !!! Je suis sûr que certains de vous sont même excités par sa musique (faut du courage) La peine de mort, abolie? La belle affaire : vous condamnez, condamnez, condamnez !
Les tabous sont tenaces, les bousculer ne suscite pas que des amitiés ; assurément, Costes, vous êtes le Dark Vador de la chanson, le Caligula de notre "beau patrimoine". Alors, que la Force (de la Merde) soit avec vous, dans cet inégal et burlesque combat.
(E-mail - 22 février 2000)


26) J'ai vu que t'as encore été condamné sur le prétexte que dans ton cas la loi de 81 sur la prescription ne s'applique pas... Cela prouve que l'art n'est pas mort; pas comme dans mes rêves où l'humanité est débarrassée de cet archaïsme religieux.
(E-mail - 18 février 2000)


25) Tu fais partie de tous ces poetes qu'une société stupide a qualifiés de "maudits" : Beaudelaire avec "Les fleurs du mal", flaubert avec "Madame Bovary"...et, près de nous, Charles Bukowski que les ignares traitent "d'infame", et qui emploie lui aussi le pouvoir des mots crus et durs.
J'ai écoputé ton disque ("nègre blanc"). Il n'est que la confirmation de ce que je pense a ton sujet : tu es le "nègre blanc".
"...Connais tu la douleur, connais tu le cri du corps, connais tu le cri du coeur? ... Tout le monde se plaint du bruit, personne ne crie au génie...personne n'entend son cri." Voila ton vrai message. Il faut savoir lire entre les lignes. Tes cris de haine sont des cris d'amour "que personne n'entend".
Mais tu as la musique qui te console, tu as ton intelligence lucide, tu as des amis qui t'aiment...alors, le reste, à la poubelle.
(Lettre - 25 janvier 2000)


24) Il n'y a qu'une chose à dire a tes attaquants : "le(s) fléau(x) n'est (ne sont) pas dans mes productions mais dans votre existence même.
(E-mail - 18 janvier 2000)


23) Une noticule pour certains des commentateurs un peu lourds mentionnés dans cette page; en gros, pour le zozo du texte 17) qui me semble dangereusement peu équipé pour commenter cette affaire (j'imagine en lisant ce garçon que c'est pour des guignols dans son genre que certains typographes ont tenté d'imposer au 18ème siècle le point d'ironie, heureusement relegué aux oubliettes) :
Quand bien même les textes de Costes seraient aussi lourdement raciste que la caricature qu'ils présentent en fait du racisme ordinaire, quand bien même Costes serait un épais frontiste (ce qui n'est évidemment pas le cas), il n'est pas plus question de faire une séparation dans le corps de la liberté d'expression, qu'il ne serait question de trouver des "cas échéants" à la peine de mort.
Pauvert, qui est loin d'être un con, avait proposé pour défendre le droit à cette liberté d'expression, et particulièrement pour la libre diffusion de textes pornographiques, la publication d'un misérable porno de gare à la vente libre à plusieurs grands éditeurs: en effet, il s'était rendu compte que l'argument avancé pour les publications de Bataille ou Sade en leur faveur était moins la défense de la liberté d'expression, même au prix de la littérature la plus scandaleuse, que la certitude qu'il y avait de "beaux" et de "moins beaux" textes pornographiques. Or, s'il est question de censure, l'argument esthétique n'a rien à voir là-dedans, et ce n'est pas en son nom qu'on peut défendre l'édition. S'il est possible en effet de juger de ce qui est pornographique ou pas, quelle organisation institutionnelle pourrait s'arroger le droit de juger si les textes de Guyotat ou Costes sont ou non assez joliment tournés pour être publiés? Et la preuve que les éditeurs sont des jean-foutres hypocrites qui ne publient que précédés d'une bonne réputation littéraire, c'est qu'aucun n'a suivi Pauvert dans l'aventure.
(E-mail - 18 janvier 2000)


22) De quoi accuse-t-on Costes exactement ? Comment peut-on avoir l'indécence de prétendre qu'un type qui crie des insanités en se foutant des carottes dans le cul est raciste ? C'est tout simplement hallucinant ! Il me semble que les associations anti-racistes perdent leur temps avec lui. Que veulent-elles exactement : créer un martyre ? C'est en bonne voie. Elles ont les moyens et le temps de sans cesse le mettre en accusation, lui pas. Il n'a aucun appui, il est honni. C'est un peu facile, messieurs les pourfendeurs de choux-fleurs. Votre lâcheté me fait vomir ! S'acharner à démolir un artiste alors que le parti nazi français siège dans plusieurs municipalités de France prouve bien que votre combat n'est pas le bon. Choisissez-vous de vrais objectifs plutôt que de vous couvrir de ridicule. Un type qui n'a aucun poids politique ou économique, aucune influence, qui fait juste rire ou grincer les dents ne peut guère passer que pour une victime. Vous êtes grotesque et je vous crache à la gueule. Vos prétentions humanistes ne sont qu'une imposture.
Dire que Costes tient un discours raciste est une aberration linguistique. Qu'on se le dise. Ceux qui continuent à l'accuser de racisme devraient se renseigner auprès des spécialistes plutôt que de nous étourdir avec leur bêtise insupportable.
Un discours implique qu'il y ait cohérence dans l'énoncé. Cette cohérence est visible grâce à des marques cohésives, telles que les connecteurs (ainsi, donc, car...). Or les quelques textes de Costes empruntant des termes au registre raciste sont généralement accolés sans cohérence. Exemple : "Les nègres sont des bicots juifs de blanchette. Les nègros, c'est des juifs pédés enculés, c'est des sales bicots, des nègres pourris...". Je pourrais continuer longtemps comme ça. Je défie quiconque de trouver un sens à ces énoncés ! Même lorsque c'est un peu plus cohérent, c'est toujours de ce niveau là en fait.
Je trouve ce genre de rhétorique tout à fait défoulatoire en fait. Ca fait du bien de dire n'importe quoi. C'est plutôt facile de faire de la provoc', non ?
Il faut comprendre Costes en termes de catharsis et pas en termes d'expression d'idées politiques, c'est une aberration ! J'insiste : comment un énoncé tel que "Ta mère c'est un pédé négro juif parce que sa chatte pue la merde" pourrait-il convaincre qui que ce soit de se rallier à une quelconque cause ? J'attend une réfutation valable !
Ce que je constate, c'est que Costes a le génie de l'ordure. Rares sont ceux qui l'ont égalé dans cette voie. Il choque parce qu'il vomit des insanités avec fougue et détermination. Cette violence, c'est celle de la médiocrité ambiante, du racisme ordinaire, qu'il retranscrit avec une force qui me paraît tout juste au niveau de la réalité, celle qui se dissimule dans les propos banals des familles moyennes tant respectées pour leur honnête contribution au progrès de notre belle nation, leur travail, leur vote, leur obéissance. Quelle violence pourtant se cache derrière cette banalité ! Entendu à une soirée chez des amis : "Les africains sont d'une telle violence, ce sont de vrais sauvages" dit sur un ton entendu et rassurant... Comment peut-on vivre dans une telle ignorance, un tel mépris ? Cette connerie me fait suffoquer. C'est ça que Costes nous crache à la face.
Lui, je le connais. C'est un type peut-être assez buté mais on ne peut plus ouvert sur la question culturelle. Lui, il y est allé en Afrique. Il a vu. Il n'a aucun propos dévalorisant par rapport à aucun peuple. Il est capable de s'interesser à toute coutume qui lui est étrangère. La violence de ses propos est le résultat de ce qu'il voit. Ce n'est pas chez lui qu'il faut la chercher. Comme moi, il suffoque.
Count Harbour
P.S : Qu'on se souvienne toujours que Sade a passé sa vie en prison et qu'on le considère désormais comme un classique...
(E-mail - 16 janvier 2000)


21) Je ne savais pas que tes problèmes avec la justice étaient tels... Ces chiant pour toi ces tracasseries. Et c'est aussi très grave pour ce qu'on appelle la liberté d'expression. Mais je ne comprend pas bien; il doit exister des tas de sites vraiment racistes ou vraiment pornos ou vraiment autre chose sur Internet. Alors, pourquoi le tien?
(E-mail - 14 janvier 2000)


20) Prière pour le terrorisme esthétique :
J'affirmais précédemment à quel point il était jouissif de voir quelques étudiants trop bien pensant s'offusquer devant les saillies du terrorisme artistique de Costes.
En fait c'est totalement déprimant et tout sauf drole.
Comment ne peut-on pas voir le vrai sens de ces morsures subversives?
Comment peut-on ignorer la profonde sensibilité qu'elles dissimulent?
Comment peut-on avoir l'esprit aussi cadenassé dans un conformisme à ce point aveuglant?
Dans quel monde vivent-ils?
Une réaction aussi navrante est une des raisons pour lesquelles Costes a choisi cette voie pour s'exprimer dans ce monde, et c'est aussi pourquoi je prie pour qu'il continue à exercer son art subversif et terroriste pour détruire le vrai fascisme que le débarquement allié de 1945 n'a pas éradiqué.
(E-mail - 13 janvier 2000)


19) L'ennemi de l'art c'est le bon gout.
(E-mail - 13 janvier 2000)


18) Costes, tu es le fils de Calligula... Qu'ils te haissent , mais qu'ils te craignent! Ca fait déjà tellement plaisir de voir un site aussi immoral et décadent! Mais qu'en plus ça traumatise les petits soldats des ligues anti-racistes, c'est le bonheur.
(E-mail - 12 janvier 2000)


17) Bon premièrement, pas la peine de me répondre car je ne vais jamais relever ma boite sur ce compte car je ne l'utilise que pour envoyer des messages à des connards dans votre genre !!
Deuxièmement, je viens de visiter votre site et j'ai lu attentivement tout le texte concernant votre procès. J'ai lu que vous avez publié des textes à caractère raciste et rien que pour cela je vous méprise. Tant qu'il y aura des bornés comme vous sur terre, je ne crois pas que la race humaine (je parle de race !!) pourra évoluer. Quand on est aussi fermé d'esprit et que l'on ne comprend pas, malgré toute les preuves scientifiques, que nous descendons tous de la même souche génétique, que le concept de race n'existe pas au sein de l'espèce humaine et que l'on se réfugie derrière des théories bidons qui ne tiennent pas debout et qui sont démolies en un rien de temps parce qu'elles ne valent rien, on ne peux être rien qu'un imbécile ou un con qui ne comprend rien à la vie et qui ferait mieux de s'occuper de sa femme (s'il en a une) ou de ses enfants (les pauvres)ou sinon arrêter de faire chier le monde avec des propos de MERDE.
D'ailleurs j'arrête ici car je vous trouve déjà trop con...
Au plaisir de ne jamais vous rencontrer !!!
Adieu sale con !!
(E-mail - 10 janvier 2000)


16) Costes, là affreux lépreux coupable, à son troisième procès...
Hé !, les mignons cyber-faux-derches à la haute conscience, les techno-dégonflés, post-ramollis hippies, vous qui causez village global. Vous oubliez vite que le village, c,est l'ordre moral, le ragot, la bassesse familiale et cléricale. Village Global, ouais, mais sans Costes, lépreux pour de vrai, car web web web ou pas, y en aura toujours qui tintinneront clochettes sur le pas des portes.
Costes, c'était pas défendable, vilaine odeur virale, vous vous écrasiez, vous toussotiez mondains: "Oui, Costes, c'est spécial, défense de la liberté d'expression, oui, mais là, on peut discuter, y a des limites, voyez"...
Infâmes petits curetons nouvel age, world baisouille, apprenez ce qu'il en est : Jurisprudence, mes doucereux amis, jurisprudence... Une page dans votre cyber-eden, c'est à chaque instant une nouvelle publication. Un tour de compteur de hit, et hop... Eternellement coupable, vous êtes. Vous voyez le topos ?
Non. C'est compliqué. Faut réfléchir, faut imaginer les conséquences, c'est trop pour vous, free-cons-cons, bectance à FBI. Vous goûterez aux conséquences, bientôt. Internet, net il sera, propre assurément, avec cette argutie vacharde. Et c'est grâce à votre lâcheté, à votre toux libérale ("bon, Costes, on va le laisser se débrouiller tout seul"), c'est grâce à votre absence, que s'est joué le tour ultime, en prétoire, plus subtil qu'en assemblée nationale, indiscutable, jugé, jugement du peuple estampillé.
C'est grâce à vos fions rétractés, que les censures et les condamnations au shrapnel républicain, au défoliant à libre pensée, au napalm pour l'Art, vont crever votre joli ciel informationnel.
En d'autres temps on vous aurait vus pétainistes de la première heure, résistants de la dernière, futur héros tondeur de fille dans votre village global.
Costes est coupable. Cent fois par seconde s'il le faut. A chaque fois que je me connecte à son site, il en prend pour deux ans de plus. Allez, bientôt, vous aussi vous sentirez le gros bâton tricolore s'enfoncer dans votre cul, jusqu'à vous crever l'intestin. Il sera temps de vous plaindre.
(On the web - 16 décembre 1999)


15) Le jugement rendu le 15 décembre relance l'infernale machine lancée contre Jean-Louis Costes par le groupuscule sectaire UEJF (Union des Etudiants Juifs de France).
Selon la 11ème chambre de la cour d'appel de paris, Costes, en maintenant sur son site les textes incriminés depuis 1996, tombe sous le coup de la loi de 1881 (Article 65, mis à jour en 1982 et 1986 pour s'appliquer également à l'audiovisuel).
L'article 65 du code pénal est supposé mettre hors d'atteinte une publication, pouvant être litigieuse, d'une action publique au delà de trois mois suivant la date de sa mise en circulation. Mais étant donné le support qu'est l'Internet, il a été décidé que cette loi ne s'appliquait plus. Ou plus précisemment, que la 'date de mise en circulation' est sans cesse repoussée à la date courante tant que les documents sont en ligne. Ce qui revient au même.
Costes se pourvoit en cassation. Le dénouement final aura lieu (je crois) en mars 2000.
Les textes mis en cause sont les paroles de chansons tirées d'un album intitulé "Livrez les blanches aux bicots", sorti en 1989.
Et puis après tout, achetez son album, vous verrez que c'est bien plus drôle et fouillé que les merdes qui passent à la radio.

Qui est Costes ?
Jean-Louis Costes est un 'artiste performer' prolifique qui tient aujourd'hui lieu de figure de proue à un genre musical et (pourquoi pas ?) philosophique inclassable.
Costes, apôtre génial de la médiocrité, c'est près de 80 disques, cassettes audio et video, et un grand nombre de spectacles dont personne ne resort indifférent.
Ce sont des textes au réalisme transcendant, explorations fantasmatiques tellement humaines, hurlements authentiques aux rythmes et aux mélodies volontairement dysharmoniques. C'est le bruit caché dans nos têtes, celui de l'individu dans l'étau des conventions et des valeurs. C'est une mise en cris des pulsions d'un homme, de tous les hommes, sans faux-fuyant, sans masque et sans retenue.
Mais Costes, c'est aussi un homme rongé par la leishmaniose qui rampe chez lui de son lit aux chiottes et des chiottes à son lit, à moitié mort. Alors que les médecins se trompent de diagnostic, et le laissent patauger dans le vomi, la 'justice' et les bien-pensants continuent, sans relâche à vouloir le censurer, censurer l'art, censurer sa seule source de revenu, et finissent par obtenir gain de cause alors que dans son appartement de Seine-Saint-Denis, un homme est en train de crever, de maladie autant que de lassitude.
Il en a marre, Costes, de ces procès, et on le comprend. Et comme c'est parfaitement expliqué sur son site et que je ne veux pas faire des pages et des pages de paraphrases, allez fouiller sur http://costes.org

La situation qui menace Costes nous menace tous. La liberté d'expression est en danger. Censurer Costes, c'est censurer l'Internet. C'est censurer la libre pensée.
Personnellement, je suis contre toute forme de censure intellectuelle. D'après moi, les seules choses que l'on doit pouvoir censurer sont les atteintes à la vie privée d'une personne physique. Des textes, même profondemment racistes, haineux ou injurieux doivent être librement consultables et diffusés. Censurer des propos pour lesquels on est en désaccord, c'est une voie vers le despotisme culturel, le despotisme tout court, c'est la 'pensée unique', c'est l'eugenisme des esprits.
Mais le pire, dans tout ça, c'est que Costes n'est même pas raciste !
Avec ces procès, on ne peut que penser aux procès qui ont cloîtré Sade en prison la moitié de sa vie. Et pourtant, on trouve du Sade dans toutes les FNAC! (fnac qui refuse de diffuser Costes, tout comme Virgin et d'autres). Peut-être qu'ils devraient poursuivre Sade post-mortem, après tout.

Costes explore; il se balade dans l'inconscient et hurle tous les propos les plus repoussants, écrase le kitsch dès la première note.
Et c'est ce que, l'uejf en tête, veulent voir disparaître les 'bien-pensants', le slip jusqu'au nombril.
L'argument est simple et désarmant: "Non, non, on ne remet pas en cause la recherche artistique qu'il y a dans son travail... si on persécute Costes, c'est parceque ses textes peuvent être mal interprêtés..."
Du foutage de gueule dans tout sa splendeur, si je puis me permettre. La vérité, c'est que l'uejf saute en l'air dès qu'elle entend le mot 'bite' ou 'caca', qu'elle prône la chasteté du langage, et qu'elle le ferait avec un fusil si elle le pouvait.
L'uejf veut gaser Costes, elle veut gaser la libre pensée... Les voilà loin des bonnes paroles d'Abraham, les voilà loin des pogroms que les juifs ont subi, ces frustrés, à vouloir fasciser les autres.
Il ne faut pas refouler notre esprit fantasmatique, et surtout pas avec des textes de loi. Censurons la censure !
F R E E C O S T E S ! ! !
Et puisque l'Internet est une arme, si Costes est censuré, nous commencerons la 'lutte armée'
(On the web - 3 janvier 2000)


14) J'ai appris tes histoires avec la world wide censure dans Libé. Et puis je suis allé voir ton oeuvre... Bravo Jean Louis!
T'es le premier site que je contacte en ce début de millénaire de merde et ça m'orgasmise le cul de savoir que t'es encore là.
(E-mail - 1 janvier 2000)


13) Uniquement de l'art ? Pour moi, la croix animée qui passe de chrétienne à gammée sur ta page "porno-social", c'est tout sauf de l'art !!! L'incitation à la haine raciale est un délit, passible d'une amende ! Bien que tu expliques dans un texte que tu n'es pas raciste, je dois t'avouer que j'ai beaucoup de mal à le croire. De plus, même si c'est bien le cas, sache que le racisme doit être COMBATTU avant d'être exploré !
Alors, si tu pouvais t'expliquer un peu plus sur la page "porno-social", ça serait pas du luxe ! Et explore quand même pas trop profond. A mon avis, il y a un moment où faut savoir s'arrêter.
(E-mail - 31 décembre 1999)


12) J'ai pu lire sur ton site que la cour d'appel te créait des ennuis. Sache que moi-même ainsi que de nombreux tourangeaux (personnes habitant à Tours et ses alentours) te soutenons dans ta quète artistique. Il est bien dommage que la justice vienne fourrer son nez dans les milieux artistiques. J'ai des amis qui ont eus des soucis du même genre. Je sais que mon soutien ne règlera pas tes ennuis, d'autant plus que mes connaissances en droit sont faibles, mais je te souhaite malgré tout bon courage!
(E-mail - 17 décembre 1999)


11) La problématique est grave et j'ai eu bcp de mal à Rennes à tenter de leur faire comprendre l'importance de l'enjeu, que ce soit en essayant de les convaincre de l'incongruité de la plainte ou en leur signifiant (en citant Noam CHOMSKY) que la liberté d'expression permettait d'une part de garantir le droit de parole des minorités et d'autres parts de mieux se défendre contre les opposants au dites libertés en les condamnant sur leurs faits, leurs expressions diffamatoires, ou les insultes à personne...Malheureusement beaucoup ne peuvent admettre l'expression differente de la leur alors que c'est la base de la liberté, la tolérance!
Il me semble que la jurisprudence qui pourrait être issue de ta condamnation pourrait être un élément mobilisateur chez les internautes...Il me semble aussi qu'on pourrait se mobiliser pour t'aider financièrement. Je le fait bien pour des insoumis au SN, des déserteurs de pays en guerre : je ne vois pas pourquoi je ne soutiendrais pas quelqu'un attaqué pour avoir usé de la liberté d'expression qui est un droit fondamental même si les plaignants sont malheurement des soit-disant défenseurs de ce droit.
(E-mail - 19 décembre 1999)

10) Si ton site est censuré, les gens qui te soutiennent vont en remettre une couche tellement épaisse que les censeurs ne pourront jamais la décrotter.
Si jamais cela arrivait, malgre le pourvoi en cassation, je voudrais (avec ta permission) diffuser les pages censurées (tout le site s'il le faut). Si tu préfères baisser les bras, je le comprendrais très bien. Après tout, cela fait 3 ans (si je ne m'abuse) que tu es persécuté avec cette histoire, en plus de tes propres soucis.
Cette affaire dépasse le seul cadre de la personne de Costes, elle concerne tout l'Internet - Et par consequent la Liberté d'expression avec un grand L.
C'est pourquoi, c'est non seulement en tant que quelqu'un qui se sent très proche de la musique Costienne, mais également en tant que 'citoyen' que j'aimerais m'opposer, par ce biais, à une atteinte fondamentale aux libertés individuelles dont Costes est l'un des apotres.
(E-mail - 18 décembre 1999)


9) L'artiste Costes a été condamné !!! Il n'est pas encore jugé au fond (rappelons qu'il est stupidement poursuivi par des associations anti-racistes, que nous qualifierons "d'abusées" pour rester polis...), mais, pour résumer, le juge a estimé que la prescription concernant les délits de presse ne s'appliquait pas sur l'internet. Ce jugement va avoir des conséquences jurisprudentielles graves et permettre une inflation de poursuites par des avocats plus ou moins honnêtes. Costes s'est pourvu en cassation de ce jugement, ce qui devrait être suspensif. il a refusé, à nous et à d'autres, toute souscription visant à l'aider à supporter ses éternels frais de procédure, au motif que : "merci mais ce n'est pas mon genre de faire payer ma merde par les autres : je ne suis pas "anti-raciste subventionné !" Diffusez son communiqué pour populariser sa cause et bien faire comprendre les conséquences qu'aura son procès. Sur la suggestion de B. R., le meilleur moyen de l'aider sera donc d'acheter ses productions sur son site.
(E-mail - 18 décembre 1999)


8) Ampute toi la queue! Ils oseront plus te faire chier dans les proces vu que toi aussi tu appartiendras a une minorité...
(E-mail - 18 décembre 1999)


7) Inutile de te dire que c'est la déprime qui prime ici. Les autres se joignent à moi pour dire que c'est toutes des ........ On prépare une page sur toi et sur la internet justice. Bonne chance.
(E-mail - 18 décembre 1999)


6) Membre (viril & TBM) de la CPML, j'ai eu écho de tes démélés avec la french stupid justice française. Je ne te cache pas qu'à la CPML, ils ne sont pas nombreux à te défendre. Mais, en ce qui me concerne, les provos m'ont toujours fait marrer (j'en suis, donc normal !), et je trouve naturellement débile le procès que t'intentent les bien-pensants antiracistes, qui feraient mieux de s'occuper de cas plus urgents et + avérés. Bref, j'aimerais bien faire un papier sur ton cas
(E-mail - 17 décembre 1999)


5) Je viens d'apprendre le résultat de ton proces. Nous (OSF) sommes prêts à participer à des initiatives de soutien evidemment. Désolée de ne pas avoir pu faire davantage avant, nous étions dans des réglements de problèmes pas faciles. En tout cas, nous avions fait plusieurs émissions à OSF autour de toi, nous avions également diffusé tes films. Même si nous sommes un peu dans le creux de la vague (pb d'emetteur etc...), nous sommes toujours décidés à te soutenir, car pour nous la liberté d'expression est le fondement de notre action
(E-mail - 17 décembre 1999)


4) Je suis profondement désolé d'apprendre cette décision de "justice". Y'a t il un moyen de vous en sortir? Le jugement est il définitif? Quel peut bien être l'intérêt de ces charognards....Pourquoi s'acharner sur quelqu'un comme vous? Alors que les groupes de skinhead continue de vendre des disques? Votre site est je pense le plus pervers médicament contre le "fascisme" (un mot qui ne veut plus rien dire)...le "facho" (cliche gauchiste) va être attiré par le racisme primitif puis petit à petit des virus vont déstabiliser ses convictions...le racisme va déborder...pour se décolorer en violence pure... intrinsèquement, au delà de tout cadre idéologique. Que peut on faire pour vous aider? Sincère soutien à un grand artiste!
(E-mail - 17 décembre 1999)


3) Le Costes, on a besoin de lui, c'est pas moi qui le dit, c'est Albert Einstein dans "Comment je vois le monde" : "l'homme solitaire pense seul et crée de nouvelles valeurs pour la communauté. Il invente ainsi de nouvelles règles morales et modifie la vie sociale. La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance. Si non, la société est inexorablement vouée à l'échec".
(E-mail - 16 décembre 1999)


2) I am verry sad to know that you have lost your courtcase. Is there any way to have a new trial? You would be welcome in the USA.....
(E-mail - 16 décembre 1999)


1) En fait, le réel probleme, c est que ce genre de trucs incite à l'auto-censure, car après avoir réglé tous les problèmes relatifs à ce procès, lorsque tu en seras tout à fait dégagé, comment aborder à nouveau la création ? Comment faire pour ne pas avoir peur d'un nouveau procès ? Il est bien là, le problème absolument infernal, qui est à la base de la `liberté d'expression` : l'auto-censure.
(E-mail - 16 décembre 1999)

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