L'UNION DES ETUDIANTS JUIFS DE FRANCE,
LE MRAP ET LA LICRA
VEULENT CENSURER COSTES SUR INTERNET!?!
Septembre 1997 : Un article sur cette affaire parait dans le magazine americain "Masquerade" de septembre/octobre 1997.
9 septembre 1997 : La LICRA suisse (section de Neuchatel) fait le communique suivant :
"Communique de la LICRA suite au concert de Costes a la Case a Chocs : Suite au "scandale Costes" qui a secoue la Case a Chocs, la section regionale de la Ligue Internationale contre le racisme et l'antisemitisme (LICRA) a repris l'eternel debat sur la censure et la liberte d'expression.
La liberte d'expression nous parait devoir primer sur toute autre valeur excepte lorsque :
- elle nie la dignite de l'etre humain en general, dans son corps ou dans son esprit.
- elle pratique des categories, des generalisations, des determinismes qui nient le droit de l'individu.
Sinon cette liberte nous paraît vitale pour secouer des valeurs qui s'empoussierent, des idees toutes faites, des symboles oppressants.
Quand une manifestation risque de salir la valeur irreductible de l'existence ou de pratiquer une forme d'extremisme des categories, tel le racisme, reste a savoir si la censure est le meilleur moyen pour defendre l'etre humain. En ce qui nous concerne, notre option est de favoriser le debat, alors que la censure est une rupture de dialogue. Si une situation semblable a celle du concert de Costes se represente dans notre region, la LICRA exprimera a la fois son souci et son souhait qu'un debat puisse avoir lieu, d'une maniere ou d'une autre, entre le groupe et les defenseurs de l'etre humain, et cela sous la responsabilite des organisateurs."
3 novembre 1997 : Un article sur cette affaire parait dans le magazine "On a faim" de novembre 1997.
27 novembre 1997 : Costes est convoque pour la seconde fois par la Police Judiciaire de Paris, a la demande du Parquet, afin d'etre entendu au sujet des paroles du CD "Livrez les blanches aux bicots" publiees sur son site web.
Cette nouvelle audition a lieu a la suite de plaintes de la Licra et du Mrap qui ont fait constater par huissier la presence des textes qu'ils veulent faire censurer.
28 novembre 1997 : Costes, convoque pour le 5 decembre, mais se trouvant a cette date aux Etats-Unis, demande le report de l'audition en fevrier 1998.
30 novembre 1997 : Dans l'espoir de lever tout malentendu, Costes publie sur son site les chansons qui ouvrent et concluent le CD "Livrez les blanches aux bicots".
"Paris brule-t-il", chanson nettement anti-nazie, et "Ses amis, ses animaux", qui explique le racisme par les traumatismes de l'enfance.
Finalement, en janvier 1998, le Procureur de la Republique decide d'envoyer Costes devant le Tribunal Penal de Paris. Un second proces aura donc lieu en 1998...
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