COSTES
Revue de Presse
2000 - 2005
  1. Scandale de la vérité (Dantec - Ring - 2005)
  2. Aire de combats virtuels (Mishimax.org - 2005)
  3. Le nez dans le caca (Le Petit Bulletin de Lyon - 2004)
  4. Je suis sidérée (Virginie Despentes - son blog - 2004)
  5. Entre le moraliste et le mystique (Noël Akchoté - France-Inter - 2004)
  6. Sans concessions (Prism-Escape - 2004)
  7. Céline, Artaud, Bloy, Dantec... Costes (David Kersan - Ring - 2004)
  8. Grand écrivain catholique (Laurent James - Cancer - 2003)
  9. Trace de pneu dans le slip de la littérature (Frédéric Vignale - Le Mague - 2003)
  10. Scatologique, outrageant, trash (Patrick Scarzello - Sud-Ouest - 2003)
  11. Attaque au caca (Yann Kerninon - Hermaphrodite - 2003)
  12. Sulfureux (Ouest France - 2003)
  13. Fou furieux ou génie méconnu? (Christophe Bourseiller - Les forcenés du désir - Denoël 2002)
  14. Le plus politiquement incorrect (Agnès Giard - Technikart - 2002)
  15. Pulvérise tous les tabous (Urban Pass - 2001)
  16. Sexe, pisse et merde (VSD - 2001)
  17. La liberté en action (L'homme moderne - 2000)
  18. Costes deviendra de la culture (Revue et corrigée - 2000)
  19. Christophe Colomb du cul (Carton rouge - 2000)

SCANDALE DE LA VERITE ( Dantec - Ring - 2005 )
Ce dont Costes a eu le COURAGE de parler, c'est le NON-DIT de toute la société francaise depuis des années. Il est plus que temps que littérature et politique tiennent de nouveau le langage qui seul leur sied : celui, comme disait Bernanos, du permanent "Scandale de la Vérité"

AIRE DE COMBAT VIRTUEL ( Mishimax.org - 2005 )
S'il fallat retenir un trait caractéristique des créations de Costes, c'est cette capacité à créer des aires de combats virtuels, lieux belliqueux où les logiques du "social-moral-religieux" seraient poussées à leur paroxisme. Une entreprise de déconstruction du discours qui justifie la morale. Toutes les belles entreprises collectives, les idées, les utopies sont pour Costes des infamies en puissance.


LE NEZ DANS LE CACA ( Le petit bulletin de Lyon - 2004 )
Costes est l’homme qui met par son oeuvre la démocratie française le nez dans le caca en lui infligeant le test ultime : jusqu’où peut elle tolérer l’intolérable au nom de la liberté d’expression? Rengaines fascisantes et racistes, obscénités sexuelles terminales, vulgarité scatologique : Costes assume l’inassumable, endosse la peau de la bête immonde, rue dans les brancards et viole les tabous, se mettant en danger physiquement, politiquement et moralement, avec l’ame d’un punk anar et anal, faisant là où on ne lui a pas dit de faire et où personne ne ferait à sa place.
Des dizaines de CDs en français, anglais, allemand, japonais... De la vidéo au kilomêtre... Des écrits à la verve délirante... Des shows exhibitionnistes à déconseiller aux esprits prudes... L’oeuvre de Costes est un continent farouchement rebelle qui a probalement infusé dans les consciences (Il est un peu le père de la nouvelle chanson française subversive, même si Dideir super, à coté, c’est Les Choristes...), sans vraiment être reconnu à sa juste démesure. Pourtant, ceux qui se pencehront sur son oeuvre sérieusement y découvriront, entre deux déballages de tripes, quelques beaux morceaux de tendresse pudique. C’est bien connu : les grands provocateurs sont aussi de grands timides et de vrais sentimentaux.

JE SUIS SIDEREE (Virginie Despentes - blog - 2004)
Le texte de Jean Louis Costes, "Possédées par le Diable", est... je cherche un mot, qui serait adéquat. Mais, comme je ne suis guère précise, je ne trouve pas LE mot. Ça m'avait frappée une première fois, en tombant par hasard sur un texte de Jean Louis Costes, en ligne, il y a quatre ans environ, sur son grand père arménien. Ça m'avait fait le même déclic. A mon avis, chaque fois qu'il écrit, il se passe quelque chose de passionnant. Si mon boulot c'était éditrice, je lui tomberais dessus et jamais plus je ne le lâcherais, enfin j'essaierais. Je suis prête à croire que ses autres "oeuvres", non écrites, ont les mêmes qualités - je vois qui est Costes depuis que j'ai environ seize ans et il a toujours FORCÉ le respect. Là, j'ai trouvé le mot juste. Mais jamais ça ne m'a directement concernée. Sauf ses textes. Là, je suis sidérée, à chaque fois. Le problème avec ce genre de nouvelle, c'est que ça rappelle où en sont les autres, je dirais. En fait, je fais semblant de croire que quand il fait de la scène ça doit pouvoir avoir la même classe exceptionnelle que quand il écrit, mais au fond je n'y crois pas. Je pense qu'il est écrivain, qu'on a pas cinquante talents, qu'il a trop celui là et qu'il devrait s'asseoir et écrire écrire écrire. Mais je ne sais pas si le bien de l'humanité fait vraiment partie de ses priorités, donc peut être il s'en fout de s'asseoir et écrire.

ENTRE LE MORALISTE ET LE MYSTIQUE (Noël Akchoté - France-Inter - 2004)
Costes, c'est pas un secret, je le considère comme un génie, un individu très rare qui oscille entre le Moraliste, le Mystique et d'autres choses très strictes. Il est un grand homme, un immense artiste, un humaniste qui se doit de recracher tout ce que la société refoule d'horreurs au nom justement de l'humain, du progrès, etc... Costes nous rappelle très simplement que la Barbarie, la Sauvagerie, ça semble être quand même ce qui toujours revient dans l'humaine nature. En cela : aucun progrès.


SANS CONCESSIONS (Prism-Escape - 2004)
Costes est un artiste qui n’aime pas les détours, encore moins les concessions. A travers une oeuvre foisonnante, des centaines de performances, des disques et des textes, il met en évidence les crises de la société et le mal être de l’individu.

CELINE, ARTAUD, BLOY, DANTEC... COSTES (David Kersan - Ring - 2004)
Choqué, outré, totale flippe à la lecture de mon premier Costes, puis Hyperflash, Stroboscopes, Orgasmes, Sang partout. Puis écran noir, la porte du séjour claque, mes volets se referment d'un coup sec sur les vitres qui volent en éclat jusqu'à la salle de bains. Des images à l'allure épileptique se formaient dans mon cerveau. Un Christ en feu me hurlait de fermer les yeux. Ma paupière droite s'est mise à cligner, la gauche à clignoter, un liquide chaud coulait le long de mon visage maintenu sur le dossier par une large lanière de cuir. TU IMAGINES L'ANGOISSE quand j'ai senti mes poumons fondre sous mes côtes ? C'est quand j'ai heurté violemment mes cuisses que j'ai compris que l'Apocalypse, donc la Révélation était en train d'advenir. Mes yeux, en réalité, venaient de jaillir des orbites pour venir s'écraser sur mes cuisses veinées à mort : les 100000 volts qui traversaient ma chaise ne m'ont pas laissé le temps d'entendre Jean-Louis Costes HURLER ALLELUIA derrière la vitre teintée. En m'offrant sa Vie, Costes m'a offert la plus apaisante des électrocutions. Il est vivant et nous sommes morts. Sans m'en rendre compte, je l'ai su immédiatement et de TOUT mon être. Céline, Artaud, Bloy, Dantec, Costes : la voici la vraie série noire, mon unique grille de F1.

GRAND ECRIVAIN CATHOLIQUE (Laurent James - Cancer - 2003)
Arrêtons de tourner autour du pot : Jean-Louis Costes est un des plus grands écrivains catholiques de France. Car un écrivain catholique aujourd'hui, c’est un enfant septénaire dont l'âme entièrement livrée aux répugnances sociales pressent violemment la voile de l'Apocalypse lui tarauder l’entendement. Au-delà des classiques adversaires de Costes : l'anti-biblique enragée UEJF, les monceaux d'humanitaristes progressistes, les fumeux rebelles de gauche collés par la crasse à leurs squatts fongueux, en ligne de fuite de cette troublante perspective quadrillée d'individus haineux et profondément racistes, se dresse un seul véritable Ennemi, quintessence et annonciateur de tous les autres : le Concile de Nicée I. C'est en l'an 325 que Costes et tous les véritables catholiques de l'époque furent illuminés de l'intérieur, et se réfugièrent instantanément dans l'Invisible pour échapper à la lourdeur drapée de Saint Paul. C'est l'amour qui fut - et reste à jamais - leur moteur. La preuve de ceci se trouve à chaque page de la catéchèse costienne dénommée Viva la merda. Gueuler 'Viva la merda', c’est dire merde aux anarchistes. S'il se couvre le visage de boue et d'excréments sur scène, c'est parce qu'il sait que l'homme a été créé à l'image divine, et qu'il convient de déguiser le visage de Dieu. C'est par une infinie politesse envers la Fleur des Vertus qu'il bouffe de la merde. Sa résolution inébranlable est de fonder une Eglise véritable, mystique et invisible, corporelle et vibratile, dangereuse et violente, sexuelle et iconique, marine et métachristique, merdeuse et virginale, une Eglise qui saurait nous rappeler qu'à l'instar de nos ancêtres paysans, nous pouvons nous aussi redevenir des nègres.

TRACE DE PNEU DANS LE SLIP DE LA LITTERATURE
(Frédéric Vignale - Le Mague - 2003)
Jean-Louis Costes érige le mauvais gout en oeuvre littéraire.
Oui c'est vrai, et ce n'est pas la première fois que je m'exprime sur lui, Jean-Louis Costes, je ne peux pas le voir en peinture ni en spectacle.
Ce foireux de Costes a pourtant accouché d'un livre qui étonne et détonne mais qui est loin d'être une diarrhée indigeste. Ce camaieu de bruns est un livre-concept qui pourrait bien entrer dans les annales après être sorti du cul de Costes, car ses historiettes scandaleuses, salissantes, ses giclées malodorantes ne manquent ni de style ni d'une belle énergie surréaliste.
Costes touche au sordide des choses et disserte à sa manière sur tous nos tabous sociétaux avec la Merde, et l'uro comme fils conducteurs liants. Les juifs, les arabes, les trisomiques, Télérama, le caca gammé, l'avortement, les partouzes, la zoophilie, les flics, la pédophilie, la mort, les femmes de ménage, la religion, tout y passe sans complexe, sans faux semblant dans une liberté qu'on ne peut que féliciter.
Une vraie réussite étonnante, fulgurante. En fait, on s'était planté sur son compte, le Jean-Louis est un véritable écrivain, même s'il a un créneau un peu cradingue, osé et
provocateur. Merde on se surprend à prendre un certain plaisir honteux à le suivre sur une autoroute d’excrément fournie. Ajoutez à cela une non-préface d'un grand homme admirable comme Roland Jaccard et le tour est joué, et de fort belle manière en plus.
Costes c'est dans les cris de l'écrit qu'il est le meilleur. Pas la peine de tirer la chasse, un livre comme celui-ci mérite de laisser sa trace de pneu dans le slip de la littérature bien pensante.

SCATOLOGIQUE, OUTRAGEANT, TRASH (Patrick Scarzello - Sud-Ouest - 2003)
Scatologique, outrageant, trash... Tout ce qu’on voudra. Mais Costes est avant tout un esprit libre. On z dela tendresse pour cet auteur de pamphlets illustres à la sincérité rare.

ATTAQUE AU CACA (Yann Kerninon - Hermaphrodite - 2003)
L'oeuvre de Jean-Louis Costes (vidéos, performances, chansons, écrits), dans son intégralité est une immense attaque des apparences bourgeoises à l'aide des moyens volontairement les plus grossiers, les plus rudimentaires et les plus choquants : pipi, caca, cucu, tripes, sperme, sang.

SULFUREUX (Ouest-France - 2003)
Costes est un artiste sulfureux qui pousse très loin la provocation.

FOU FURIEUX OU GÉNIE MÉCONNU? (Christophe Bourseiller - Les forcenés du désir - Denoël - 2002)
Simple fou furieux ou génie méconnu? En tout cas, il peut se vanter d’avoir su bouleverser les foules à une époque où chacun se targue d’être par trop blasé.

LE PLUS POLITIQUEMENT INCORRECT (Agnès Giard - Technikart - 2002)
Costes est l’artiste le plus politiquement incorect d’aujourd’hui. Mais aussi un coeur tendre qui met sa vie en jeu et élève la branlette au rang des beaux-arts.
Costes emmerde le bon gout et le gout. . Ses productions ne flattent pas l’oreille et hérissent le poil. notre coté socialement correct pourra trouver ça “nul” ou “gratuit”. Mais l’enfant qui sommeille en nous ne pourra que ricaner.
Costes est ce qui reste de l’individu, une fois qu’on lui a arraché tous ses appendices sociaux : la raison, la race, la morale, la race... Reste un trou noir qui éructe et défèque quelques vérités bien fumantes. Dans une époque qui a la religion du bon gout, Costes ne peut être qu’un hérétique.

PULVÉRISE TOUS LES TABOUS (Urban Pass - 2001)
Agitateur trash de la scène alternative, Costes pulvérise tous les tabous.

SEXE, PISSE ET MERDE (VSD - 2001)
Le français Costes fait le tour du monde avec ses performances. Sa vie se résume à sexe, pisse et merde.

LA LIBERTE EN ACTION (L’Homme moderne - 2000)
Jean-Louis Costes est artiste étonnant. Il ne semble pas y avoir de limites à son inventivité. Faire découvrir Costes à ses amis est toujours une expérience intéressante : il ne laisse jamais personne indifférent, certains l'adorent immédiatement, d'autres l'abhorent sans limites, tous s'interrogent sur les méandres de sa personnalité.
N'ayons pas peur des mots... le travail de Costes est la liberté même en action.

COSTES DEVIENDRA DE LA CULTURE (Revue et corrigée - 2000)
Comme Artaud et Guyotat, Costes deviendra de la culture.

CHRISTOPHE COLOMB DU CUL (Carton rouge - 2000)
Costes est un héros solitaire, le Christophe Colomb du cul et de la merde.


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