COSTES
Revue de Presse
1996
"Pfff, il est inepuisable ce mec la. Totalement fou!!!
C'est une vraie haine"

Karl Zero - Best
  1. Costes, le prince erectile et prolixe de la provocation
    (Helene Hazera-Liberation-12 Decembre 1996)
  2. In bed with Costes
    (Guillaume von Gouardez-Jade-Decembre 1996)
  3. Costes le zarbi
    (Jean-Marc Manach-Nova Mag-Mai 1996)
  4. Costes le demoniaque
    (Dominique Rebellini-Penthouse-Avril 1996)
  5. Costes, sinoque et cynique
    (Sylvain Chauveau-Les Inrockuptibles-Novembre 1995)
  6. Costes, sa vie, sa queue, son oeuvre
    (Cris Exocet-Maintenant-Septembre 1995)
  7. Apocalypse Costes
    (Jean Zorro-Actuel-Avril 1994)
  8. Karl Zero Blind Test
    (Best-1993)

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COSTES, LE PRINCE ERECTILE ET PROLIXE DE LA PROVOCATION
(Helene Hazera-Liberation-12 Decembre 1996)

Costes est le plus radical chanteur-performer de l'Hexagone (intituler une cassette "Partouze a Koweit-City" en pleine guerre du golfe, faller oser!). Sur scene, il est le prince erectile et prolixe de la provocation. Les amateurs d'extreme ne seront pas decus.

IN BED WITH COSTES
(Guillaume von Gouardez-Jade-Decembre 1996)

Costes est le roi indetronable de l'underground francais. Un trone grouillant de staphylocoques pour un royaume ou non pas quelquechose mais tout est pourri. Costes a traverse toutes les tempetes. Il n'a pas sombre lors du naufrage de l'armada alternative. Il n'a pas attendu le grunge pour etre sale. Il n'a pas eu besoin de Woodstock 2 pour se couvrir de boue. Et plutot que de brandir fierement son spectre, il a prefere se la carrer bien profond dans le couloir aux lentilles.
Depuis la moitie des annees 80 on entend brailler l'indecrottable sire sur des cassettes puis des disques, en compagnie d'une musique faite d'embryons de riffs avortes et de bidouillages stupefiants. Sous forme theatrale depuis 1988, Costes vomit sa poesie. Debraille, priapique, caca-popo, moto-crottes societal...il est le plus grand performer de sa categorie.
Ses engagements ecologiques se limitant a "n'enculez pas les ours", et politiques a "livrez les blanches aux bicots", son discours profond a "quand je la suce, elle pete", Costes a fini par se faire lacher par des alternatifs petris de morale, des intellectuels underground en croisade et toute une bande d'agitateurs devenus subitement hostiles a toute provocation, a toute exhibition, a toute agitation. Mais Costes est toujours la, bourses pleines et ventre a l'air, Et n'a pas fini, en se depoilant, de nous mettre a nu.

COSTES LE ZARBI
(Jean-Marc Manach-Nova Mag-Mai 1996)

Les operas-trash de Costes, performances cathartiques, sont a Blanche-Neige et Cendrillon ce que sont les amateurs sado-masos de la comtesse de Segur a ses petites filles modeles : une lecture a l'envers et perverse de l'innocence, "a travers le miroir" de l'enfance et de ses mievreries bien pensantes.
Costes nous montre une vision cruelle, ridicule, boufonne et degueu de l'enfant qui germe en nous, denoncant les travers sociaux qui resultent de l'angelisme. Il se met "proprement" a nu, eructe plus qu'il ne chante, ses histoires se repandant avec une violence pseudo-incontrolee, en lait Nestle, Ketchup, foie de veau, etc...sur le public en general et les femmes en tailleur en particulier.

COSTES LE DEMONIAQUE
(Dominique Rebellini-Penthouse-Avril 1996)

Plus destroy qu'Iggy Pop, plus mentalement atteint qu'Antonin Artaud, aussi scato que Pasolini et Sade, Costes, le seul pornorocker que compte la France, est unanimement deteste...ou adore!
Star au Japon, ou les cassettes de ses shows sont piratees, connu du reseau underground aux usa, il prepare en secret dans sa cave un nouveau show apocalyptique fait d'exces en tous genres.
Rencontre avec un degenere du sexe :

Dix-neuf heures trente : Le Trou gaulois, un petit bar donnant sur le boulevard Rochechouart a Paris qui abrita toute la faune artistique decadente du siecle passe. En ba la cave a ete amenagee en salle de concert sommaire. Ce soir Costes et se complices Colas Meulien et Anne Van Der Linden sont prets a passer a l'attaque. L'obscurite se fait tandis qu'une musique d'outre-tombe descend comme un ode aux tenebres sur un public emoustille. Lumiere sourde, verdatre...Trois silhouettes s'immiscent sur la scene... Ils rampent nus comme des vers, s'entremelant les uns aux autres en emettant des bruits d'animaux...Soudain, lumiere violente. Les trois etres bondissent sur leurs pieds en braillant comme des sauvages. Sexes et seins en l'air, ils foncent sur le public meduse. Pogo d'enfer mais deja ils se replient. Costes en premiere ligne, tetanise, hurle, invective le public, tout en sautillant sur place comme un dingue. Sur fond de bande magnetique crachotee par un mauvais magneto, il raconte une histoire dont on ne retient que quelques bribes... entonne des ritournelles debiles reprises en choeur par ses comparses qui bondissent dans tous les sens... Dans l'assistance, une partie du public, plutot jeune, disjoncte sous la violence de l'assaut et fopnce sur la scene; certains baissent leur pantalon, queleque filles se font peloter en rigolant, simulacre de viol collectif...L'autre partie de l'assistance, medusee, horrifiee, degoutee, se demande si on ne les a pas convies la a une fete de patronage pour asile d'alienes. Ils n'ont pas tout a fait tort. Le sexe est omnipresent, scatologique parfois (moment incroyable ou Costes se fait uriner dans la bouche par Anne...), morbide, fascinant...Costes se masturbe en public, fait mine de violer Anne, la leche (elle le sucera en retour), place deux tranches de pain d'un hamburger geant autour de la "merguez" de son coequipier et croque dedans, propose au public des excrements dans une assiette en carton, puis asperge tout le monde de cacao en poudre...
Ce Grand Guignol n'est en fait qu'une grosse farce rabelaisienne melangeant tragedie, comedie et sexe a outrance (un peu a la facon "grande bouffe" de Marco Ferreri). Mais rien n'est gratuit. Tout passe et trepasse a travers le "concasseur" Costes : famille, patrie, boulot, couple,sexe, conventions en tous genres; tout est lamine, ecrase, reduit en cendres. Du nihilisme pur!

COSTES, SINOQUE ET CYNIQUE
(Sylvain Chauveau-Les Inrockuptibles-Novembre 1995)

"Je trouve mes morceaux vraiment deguelasses. Je ne peux pas me reecouter ni me revoir en video, je deteste trop". Pas etonnant. A l'instar de Beck et de Lou Barlow aux Etats-Unis, Costes a commence ses productions avec la democratisation du magnetophone 4-pistes au milieu des annees 80. Mais la comparaison s'arrete bel et bien la quand on connait un minimum le terrible personnage, performer crade capable d'eructer ses visions delirantes sur des kilometres de bandes. Les titres de ses oeuvres en disent long : "Enfant du degueulis", "Terminator Moule", "Love songs and masturbations", mais encore "Partouzes a Koweit-city" (sorti evidemment pendant la guerre du golfe) ou l'impayable "Je m'encule". Mine de rien ce type est l'un des plus prolifiques bidouilleurs que l'underground francais ait jamais connu : pas moins de 70 cassettes et 15 CDs autoproduits, sans compter une myriade de videos. Sexe gore, religion, politique : tous les sujets sensibles passent a la moulinette nihiliste du caustique Costes, y compris le racisme ("Livrez les blanches aux bicots" et "Debout les blancs" alimentant gravement la polemique sur l'ambiguite du bonhomme). En prive, Costes se defend de toute ideologie douteuse : "Je n'ai rien a voir avec l'extreme-droite. Mon delire ne fait que suivre l'epoque, ce n'est pas vraiment moi qui m'exprime et j'ai honte de ce que je dis sur mes enregistrements. En fait j'envoie chier tout le monde parce que je n'encaisse pas au fond l'idee de race." On est rassure sur ce point la mais pas tellement sur la sante mentale de cet olibrius de 40 ans qui se met a quatre pattes a poil sur scene, une carotte dans le cu.
Pour son nouveau spectacle Costes promet un show politique, une hallucination hirsute basee sur l'histoire de la 5eme republique, un detonant mic-mac ou se telescopent la guerre d'Algerie, Tapie, De Gaulle et des bonbonnes de gaz. Que du bon gout donc. Apres la tournee les fans ( car il y en a!?) se rejouiront de la sortie d'un nouveau disque...en japonais : etrangement, c'est en pays nippon que notre artisan sinoque et cynique est le plus populaire."Moi je suis un peu comme un epicier : si quelqu'un rentre dans ma boutique, je suis content. Le tout c'est d'echapper a la routine". On lui fait confiance.

COSTES, SA VIE, SA QUEUE, SON OEUVRE
(Cris Exocet-Maintenant-Septembre 1995)

D'abord j'ai cru que ma platine etait detraquee. C'est comme si un escadron de semi-remorques avait fait irruption chez moi pour y deverser des tombereaux d'immondices sonores. En fait si detraque il y a, ce serait plutot le type qui eructe "Coriiinneee j'urriiiineee!!!!" sur trois vagues accords de guitare repetes en boucle et traverses par une succession de bruits heteroclites : une chasse d'eau (c'est de circonstance), des cris de betes et des hurlements humains (ou l'inverse), un degueulis plutot abondant... Le morceau ne dure pas moins de 12 minutes 20, au cours desquelles le leitmotiv urinaire est assene 67 fois.
Heureusement, quelques bribes de couplets viennent rompre la monotonie. C'est parfois succint : "je baaande!", parfois plus etoffe, comme ce charmant souvenir d'une promenade en auto " bebe debout sur la banquette arriere regarde le vagin de sa mere avec ma queue dedans" ou cet autre souvenir nettement moins charmant :"ya un truc qui m'a mordu! c'est quoi putain ce machin qui sort de ta chatte?! C'est un rat?! Mais non c'est pas la ficelle d'un tempax; je vois bien que c'est la queue d'un rat!". Quelquechose me dit que cette mesaventure n'est pas etrangere au conseil que prodigue l'auteur dans une autre de ses oeuvres: " Reste puceau, baise l'oreiller, c'est encore ce qu'il y a de mieux".
Un auteur? Des oeuvres? Eh oui! c'est bien de cela qu'il s'agit, et non d'un reality-show produit par urgence-psychiatrie. L'auteur en question s'appelle Costes, et des oeuvres, si on en croit son catalogue, il en a deja 70 a son actif -pas 70 chansons- non, 70 CDs ou cassettes, ausquels il faut ajouter une vingtaine de videos. Le tout "ejacule en moins de 10 ans" nous affirme l'auteur dans une note liminaire, mais qu'on se rassure : s'il a deja "crache, pisse et chie sur a peu pres tout", il nous promet malgre tout de continuer a nous etonner, quitte a faire un CD entier sur les vers intestinaux ou sur l'art de s'enculer avec des carottes".
Qu'on aille surtout pas s'imaginer que l'inspiration de Costes reste confinee dans ses conduits intestinaux. L'actualite est presente dans plusieurs de ses albums, notamment dans "Partouzes a Koweit-City" realise pendant la guerre du golfe. On notera que cette oeuvre, pour etre liee a l'actualite la plus brulante, n'en oublie pas pour autant les sujets fetiches de l'auteur, comme en temoignent par exemple les titres "Sadam encule moi" ou "Rabbi Jacob, j'ai un scud dans le cu!"
"Partouzes a Koweit-city" c'est aussi le titre de ce que Costes appelle son "Europa tour 1991" (trois dates a Paris, deux en Belgique et une aux Pays-Bas). J'ignore si son nouveau spectacle que je viens de voir dans un squatt a Montreuil connaitra une aussi brillante carriere europeenne. Cela s'intitule "Nana, opera porno-social". Sans doute presse par l'urgence de delivrer son message, Costes n'a pas pris le temps d'apprendre a jouer d'un instrument. Le public devra se contenter d'un radio-cassette crachotant une musique fort voisine de celle decrite plus haut. Mais non je suis injuste : Costes joue d'un instrument, sa queue. Il commence a l'exhiber des son entree sur scene et ne la lachera plus guere de tout le spectacle. Ses deux acolytes - le peintre Anne Van Der Linden et Alexis alias Monsieur Propre, ne tardent pas a tomber culotte eux aussi.Cependant Monsieur Propre, visiblement le plus pudique des trois, gardera jusqu'a la fin du spectacle son soutien-gorge.
Je ne sais pas si les spectacles de Costes nourissent leurs acteurs; le public en tout cas peut venir s'y ravitailler, grace aux denrees qu'on balance sur lui tout au long du show. Au menu de ce soir, giclees d'epinards et mou de veau. Costes se montre particulierement genereux avec les spectateurs des premiers rangs. Mais ils ont du deja diner car ils amorcent un mouvement de repli. Costes ne parait pas dispose a laisser fuir son public (il s'est donne trop de mal a l'attirer!). Le corps enduit d'epinards, il plonge dans la salle. Il atterrit sur un spectateur dont le costume trois-pieces - l'affiche annoncait, rappellons le, un opera- etait jusqu'alors reste miraculeusement intact.
Apres s'etre vautre sur le melomane, Costes s'interesse a une spectatrice voisine, plus particulierement au contenu de sa culotte."Je peux toucher des chattes facilement"confie-t-il volontiers" il n'y a pas grand obstacle avant le sexe d'une fille a part les prejuges sociaux et un millimetre de tissu. Moi j'ai le droit de toucher puisque je fais de l'art". Costes neglige un autre obstacle qui peut s'averer plus ardu que les prejuges sociaux : l'eventuel petit ami de la fille. Celui de ce soir ne partage visiblement pas les les conceptions artistique de notre toucheur de chattes, et Costes qui ne semble pas gouter les epinards aux marrons, est contraint d'operer un repli strategique.
Trop occupe a eviter les projections de mou de veau, je n'ai pas tout compris de l'histoire contee. Mais je ne risque pas d'oublier le tableau final : Costes plante au milieu d'une scene devastee, un pied pose sur le cadavre sanguinolent de Nana, bramant queue en main face au public que bombarde Monsieur Propre : "J'ai oublie le degout, j'ai oublie les conventions, j'ai oublie la politesse, j'ai oublie la morale!".
"J'espere qu'il n'oubliera pas de nettoyer la salle" fit derriere moi un occupant du squatt, refugie sous une chaise. Costes qui a beaucoup lui-meme vecu en squatt, habite aujourd'hui un petit deux-pieces achete avec l'argent d'un heritage (on se doute que ce n'est pas avec le produit de ses oeuvres!). Il vient m'ouvrir, torse nu, la poitrine sillonnee de marques rouges. "Rien de grave" me rassure-t-il "je tourne en ce moment ma prochaine video, et j'aime bien me donner a fond". Le tournage se fait chez lui, c'est la aussi qu'ont ete tournees toutes ses videos (il les duplique lui meme ainsi que ses cassettes audio) et enregistres tous ses disques."Je ponds environ trois films et 200 chansons par an" me dit-il "ce qui signifie que je ne sors pratiquement jamais de chez moi. les voisins se demandent ce que je peux bien branler enferme toute la journee. Beaucoup croient que je fais un trafic de materiel hi-fi, a cause du matos qu'ils apercoivent par le soupirail de ma cave!".
Il est vrai qu'il y a de quoi etre surpris par un materiel aussi sophistique si on connait les disques de Costes!. Pourquoi donc, alors qu'il est si bien equipe, se produit-il sur scene avec un minable radio-cassette? "Mais parce que aucun musicien en France ne veut jouer avec moi!" s'exclame-t-il " une fois a mes debuts j'ai joue avec un groupe de blacks. Eh bien il a suffit qu'ils me voient me mettre le micro dans le cu pour me planter net au milieu d'un set! C'est sale qu'ils disaient! Et la vie elle est pas sale peut-etre? C'est comme la Fnac, ils ont vendu mes albums quelques temps, et puis un beau jour, apres que l'un de leurs pontes ait eu l'idee d'en ecouter un, ils me renvoient tout le stock, avec un mot tres sec, comme quoi je ne correspondais pas a leur image de marque. Et c'est ca qui se pretent agitateur!?.
Il en est desormais reduit a diffuser lui-meme ses productions a la sortie des concerts et par correspondance. Il n'est evidemment pas question de promotion sur les ondes : un animateur de Radio-Libertaire s'est fait virer pour avoir passe un de ses titres. Mais je n'ai pas entendu le plus dramatique : "Ne parlons pas des filles. J'arrive c'est vrai a en draguer pas mal en leur faisant croire que je suis dans le show-biz; je les amene chez moi, elles s'imaginent que se sera un plan baise classique sur une musique sympa, bref tout va bien...Jusqu'a l'instant fatidique ou elles lancent " alors tu me fais ecouter un de tes disques?" Ca rate jamais; des le premier morceau elles se barrent en courant. Il y en a meme qui appellent les flics! Tu comprends maintenant pourquoi je bosse autant, je noie ma solitude dans le travail, comme d'autres dans l'alcool ou la dope"
Je croyais rencontrer un bouffon et c'est le tragique qui est au rendez-vous. Au fond j'ai fait comme les nanas qu'il ramene : j'ai commis une erreur sur la personne. J'aurais du d'avantage preter attention a ces appels de detresse qu'il seme ca et la sur ses disques entre deux series de pets ou de rots. Celui-ci par exemple :
"Je veux plus rester tout seul
Maman c'est de ta faute
Quand j'etais tout petit
Quelque chose a du merder..."
Soyez sympas, venez lui tenir compagnie.

APOCALYPSE COSTES
(Jean Zorro-Actuel-Avril 1994)

Costes a l'oeil fievreux et la joue creuse du marginal endurci par la route. Il est parti en Inde a 19 ans apres avoir lu un Actuel periode underground.Il me montre un tatouage ramene de la-bas et me dit en eclatant de rire :"merci beaucoup Actuel!".
Costes n'est clairement jamais retourne dans le droit chemin qui mene les "normaux" du bapteme au cimetiere.Bien au contraire, dans ses performances rock, il pousse l'exces au dela du mauvais gout, toujours plus loin et l'on en rest coi. Avec sa dose de borborygmes et d'insultes, rien d'etonnant qu'il soit reste inconnu du grand public. Trop de folie peut-etre...Costes,, avec ses videos violentes ou viols et gnons sont de rigueur, avec ses CDs ultra-provoc et ses shows insoutenables pleins de bruit et de fureur, est le heros de la planete underground...

KARL ZERO BLIND TEST
(Best-1993)

"Le blanc qui t'encule"?! C'est un melange des VRP et d'Albert Dupontel. Tres-tres bien, bravo! "Le blanc qui t'encule", c'est un groupe? Non?! Mais ils sont racistes, c'est horrible, alors? C'est des skins? (rien a voir...) Ca c'est dur. Ca me fait penser a "Ba be bi bo bu" qu'on faisait sur RFM. C'est un mec qui a du flipper en voyant "Rapline"?...Voila une chanson qu'on devrait passer a tous les mecs qui disent que je suis trop violent a la tele; qui m'ecrivent que je suis un monstre. On est toujours depasse...Ils ont sorti un disque? Mais qui ecoute ca? C'est pas les Berurier Noir? C'est encore plus underground? Pfff, il est inepuisable ce mec la. Totalement fou!!! C'est une vraie haine la.

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