16 juin 1997 : Menace de mort sur le forum du site de Costes : "Je regrette que l'ami Costes n'ait pas pointe son cul a l' Usine de Geneve la semaine passee pour plusieurs raisons : la premiere parce que j'aurais pu enfin voir un fils de pute de pres, en chair et en
os. On en voit tous les jours mais des comme ca c'est tres rare. Deuxiemement parce que ca aurait ete l'occasion de sacrifier du skin...
13 juin 1997 : Le spectacle de Costes a Neuchatel en Suisse se termine dans la violence : les acteurs sont frappes et blesses sur scene, le materiel de la troupe est saccage (consequence de la campagne anti-Costes dans la presse suisse).
12 juin 1997 : Le spectacle de Costes prevu a l'Usine de Bruxelles est annule, suite a une campagne anti-Costes dans la presse suisse et aux pressions de la Licra.
11 juin : Proces Costes devant la Premiere Chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Mai 1997 : Un spectacle de Costes programme a Bruxelles est annule, a la suite d'un article diffamatoire paru dans "Marianne"
18 avril 1997 : L'Union Nationale des Etudiants Juifs de France assigne Costes devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour "racisme et appel au meurtre" a cause des paroles de "Livrez les blanches aux bicots" et du texte "Je hais les races" publies sur son site web. L'audience est fixee au 11 juin.
7 avril 1997 : Le magazine parisien "Le Genereux" d'avril-mai 1997 est interdit a la vente en Suisse (les exemplaires seront renvoyes a l'editeur ou bien detruits) a cause d'un article sur Costes ou figurent les textes de son nouveau show "L'Opera du Caca"...Le motif? Outrances sexuelles? Propos racistes? Non, non, rien de tout ca. "Le Genereux" est interdit en Suisse car les textes de Costes parlent de caca et...IL EST INTERDIT DE PARLER DE CACA EN SUISSE! Merde!!!
Je vous jure que c'est vrai!
POUR COMMANDER LE NUMERO INTERDIT DU GENEREUX (n.20, avril/mai 1997)
ENVOYEZ 35FF A "LE GENEREUX", 15 cite joly, 75011, Paris, France
(cheque ou mandat a l'ordre des "publications genereuses")
20 mars 1997 : Un mysterieux correspondant se presentant comme "avocat de l'Union des Etudiants Juifs de France" appelle le bar L'Abadidon ou je dois donner mon prochain show, afin de reclamer l'annulation du spectacle, car il contiendrait, d'apres lui, deux chansons "racistes" (!?)
16 mars 1997 : Je recois un e-mail signe " Frank Levy - Ligue Contre le Racisme et l'Antisemitisme" ou il m'est demande de retirer de mon site web les paroles du CD "Livrez les blanches aux bicots" car ce sont des "propos racistes" qui "choquent ses opinions".
10 mars : Les animateurs d'une emission de radio en province envoie la lettre suivante a Costes :"Nous avons ose passer du Costes par deux fois dans notre emission de radio. Malheur a nous! Au debut, nous etions consideres comme des personnes normales; mais au loin un etron noir dans le ciel menacait notre avenir hertzien. Pourtant nous avions pris le soin de preparer le terrain en diffusant "ses amis, ses animaux", chanson qui passa sans probleme. Forts de cette caution implicite, nous avons remis ca avec "aimes tes haines", dans un souci d'education. Et la, on s'est retrouve devant le visage hideux de la censure. Il faut dire que le patron de la radio est un cure gaucho que ta poesie a fait sortir de sa reserve de chretien tolerant. Malgre cet acte que certains qualifieraient de suicidaire, d'autres de bravoure, donc malgre cette nieme provocation, notre emission continue sa mission d'utilite publique (pour combien de temps encore?). N'aies crainte, nous comptons continuer dans cette "mauvaise" voie."
17 decembre 1996 : Arte desirant faire un documentaire sur Costes pour l'emission "Tracks", un concert special est organise a Paris le 21 decembre car ils desirent filmer des images live.
Mais brutalement, 4 jours avant le show, Arte annule le tournage : la direction des programmes de la chaine refuse au redacteur en chef de faire une emission sur Costes, un sujet "pas assez consensuel"...
5 decembre 1996 : Costes fait la Une de Digipresse, l'agence francaise independante d'informations sur internet. Habituellement, Imaginet, qui heberge Digipresse, met leur Une en valeur, ce qui fait qu'elle est beaucoup consultee. Mais la direction d'Imaginet, n'aimant pas Costes, refuse ce mois-ci de creer un lien vers la Une de Digipresse.
24 novembre 1996 : Le service internet americain "Internet Link Exchange", qui organise l'echange gratuit de bannieres publicitaires entre les sites, refuse la participation de Costes car il juge son site "choquant et innaproprie" et craint "qu'il ne rende malheureux ou offense une partie significative de leurs membres".
Ca faisait deja un moment que je me doutais de l'existence d'une forte auto-censure sur Internet : j'avais remarque que de nombreux moteurs de recherche n'incluaient pas le web de Costes alors qu'ils avaient ete mis au courant de son existence, mais sans avoir jusqu'ici la preuve qu'il s'agissait bien de censure. Le E-mail de "Internet Link Exchange" refusant Costes le prouve desormais : Tous ces services Internet qui clament haut et fort leur independance et leur role de contre-pouvoir face a l'etat, sont en fait des entreprises commerciales strictement organisees pour accroitre les profits et le pouvoir de leurs createurs-proprietaires. Leurs belles declarations de chevaliers de la liberte interactive face au mechant etat oppresseur centralisateur ne sont que des slogans destines a attirer le naif internaute.
De fait, ces censeurs prives qui jugent et oppressent en fonction de leurs opinions et interets personnels, sans aucune limite juridique precise, sont bien pires que la censure d'etat qui, elle au moins, est strictement limitee a certains sujets (pedophilie, racisme voire pornographie) et ne peut s'exercer arbitrairement. Les pseudos-liberaux de l'Internet sont des dictateurs en herbe qui regnent en maitre absolu sur leur petit royaume virtuel. Et en plus, ces precheurs de la gratuite et de l'honnete echange reciproque sont des voleurs : ainsi, Internet Link Exchange me doit 45 passages publicitaires qu'il ne m'a jamais donne alors que je leur ai accorde 90 passages publicitaires sur mon site. CREVEZ SALOPERIES DE NEO-MORALISTES-PSEUDO-ANARCHISTES DE MERDE !
18 novembre 1996 : Coup de telephone de menaces de la part de gens se presentant comme des rappeurs.
12 novembre 1996 : Costes passe en direct dans une emission de "Frequence Paris Plurielle" a Paris. A la fin de l'emission, on parle des problemes de la radio "l'echo des garrigues" de Montpellier avec le Mrap a la suite de la programmation du CD de Costes "Livrez les blanches aux bicots". Un morceau de ce CD est diffuse en exemple. Soudain le responsable-chef de la radio surgit comme un fou dans le studio et fait interrompre la diffusion du titre puis prend la parole a l'antenne pour dire que la musique de Costes c'est de la merde et qu'il n'est pas question de la diffuser. Il menace meme de frapper Costes en direct sur les ondes!? C'est la premiere fois que la direction de cette radio interrompt une emission.
Finalement ca tourne au debat sur la liberte d'expression dans l'art entre le chef et Charlie, le courageux animateur qui defend a fond sa decision de me programmer. Une radio soi disant "libre" de plus ou Costes est grille!
9 novembre 1996 : Le magasin de disques parisien "Le Silence de la Rue", un des seuls disquaires independants francais qui prenait mes disques en depot, refuse desormais de vendre du Costes. Christophe, le proprietaire, me dit qu'il craint d'avoir des ennuis avec la police et la justice a cause des textes de mes chansons!? Il trouve le CD "ntmfn" trop provocateur.
8 novembre 1996 : Le MRAP accumule la documentation sur Costes (textes de chansons, catalogue des productions, nom et adresse de l'artiste) et etudie une action contre lui pour racisme, apres avoir ecoute "livrez les blanches aux bicots"
Pour plus de details sur cette affaire, lisez "Le mrap attaque!"
4 novembre 1996 : Un animateur de radio-nova, voulant passer un titre de "ntmfn" dans son emission, en est empeche par le producteur qui travaille pour la boite de production de NTM.
octobre 1996 : Des rappeurs debarquent dans les studios de la radio "echo des garrigues" a Montpellier pour menacer les animateurs apres le passage sur les ondes du titre de Costes "rappeur sermonneur".
mai 1996 : A la suite du show de Costes au festival "trash" de Lille, l'organisateur furieux dit ne plus jamais vouloir travailler avec lui : dans son show Costes s'est moque de Tati, le sponsor de l'evenement.
En plus il accuse Costes de violences sexuelles sur une fille apres le spectacle?! Finalement cette accusation totalement fantaisiste est abandonnee, mais la rancune lui reste. Costes est-il trop "trash" pour le festival "trash"?
mai 1996 : Dans son article sur le festival "trash" de Lille,Liberation ne dit pas un mot sur Costes, alors qu'il etait la tete d'affiche!
fevrier 1996 : Virgin retire tous les CDs de Costes de ses magasins.
janvier 1996 : Les animateurs d'une emission de Frequences Paris Plurielles sont menaces par la direction de perdre leur emission et doivent s'excuser a l'antenne pour avoir diffuse un morceau de Costes.
decembre 1995 : La salle Victoire de Montpellier annule un concert programme et annonce de Costes car "c'est un provocateur". C'est la premiere fois que les responsables de ce lieu interdisent un concert.
novembre 1995 : La responsable de la rubrique "concerts" de Liberation avoue refuser systematiquement d'annoncer les concerts de Costes car elle desapprouve son oeuvre.
octobre 1995 : La Fnac retire tous les CDs de Costes de ses magasins.
juin 1995 : Des gens se presentant comme des rappeurs telephonent chez Costes pendant toute une nuit pour le menacer de mort.
1994 : Une emission de Radio Libertaire est supprimee pour avoir passe du Costes et Costes est interdit sur cette radio.
1994 : Frequents coups de telephones de gens se presentant comme des skins pour menacer de mort Costes.
COURAGE COSTES! TIENS BON!