mai 2003
Costes
Partout des parasites
Les parasites me bouffent la tête. Les parasites me bouffent vivant lentement sadiquement.
Quand j'étais enfant il y avait les vers dans mon cul. Il mangeaient ma bouffe les vers dans mon ventre, ils grossissaient et je maigrissais. A cause des vers j'étais un enfant maigre, fragile et petit. Et les filles se moquaient de moi. A cause de ces putains de parasites, je pouvais jamais embrasser une fille. Trop petit, trop maigre, trop bouffé par les vers.
Et en plus aucune fille voulait que je lui touche la chatte car elle avait peur que je lui foute mes vers dans sa chatte!
Oui parce que les vers le soir me grattent le cul et je me gratte le cul. Et mes doigts sont pleins de vers écrasés que je ramasse dans mon anus rouge, irrité, brulant.
Elle m'a vu me gratter le cul. Elle a rit et elle a crié "Jean=Louis se gratte le cul, le dégueulasse!".
Elle a vu les vers grouiller au bout de mon doigt et elle a hurlé "Ah Maman, Jean=Louis il a des vers du cul sur le doigt!". Et j'ai pris une baffe dans la gueule "Vas te laver les mains!". Et j'ai pleuré, et ma cousine a plus jamais voulu que je lui mette les doigts dans la chatte "Me touche pas ! Tu vas me mettre tes vers du cul dans la chatte, et après ils vont devenir mes bébés et j'accoucherai d'un gros ver dégueulasse!"
Ces saloperies de parasites dès le début m'ont pourri la vie. Et ça fait un demi-siècle que je me gratte le cul honteusement au bureau, dans la rue, au lit quand elle se tourne coté cul, avec toujours l'horrible peur de me faire prendre en train de me gratter le cul.
Pourris de parasites de merde qui me pourrissent la vie!
Et les vers grouillent et propèrent dans mon ventre et montent dans ma tête. Peu à peu ils me bouffent tout entier.
Et je vois partout les parasites, les vers grouiller.
Les flics qui me piquent mon shit, les bureaucrates qui taxent et foutent rien, l'état qui grossit grossit grossit comme un gros ver dégueulasse qui bouffe tout, les commercants qui prennent mon fric et me donnent de la merde, les medecins malins qui me vendent le medicament anti-parasites et ca marche pas, les politiciens avec leur programme anti-parasites mais ils sont eux-mêmes les pires gros vers en costard-cravate, les gauchistes qui me bouffent la tête avec leurs theories anti-parasites sans me donner l'arme anti-parasite, les groupes ethniques qui copulent entre eux comme des gros vers dégueulasses, à ma gauche les gros vers blancs, à ma droite les gros vers noirs. Les médias vers mentaux qui s'agitent dans mon cerveau et me chatouillent les fantasmes, parasites, parasites! Et cette salope qui prétend m'aimer et colle contre moi sa grosse chatte de pieuvre et aspire tout mon sperme et me pompe la vie par les couilles. "Dégage salope, sale gros ver qui pue!"
parasites! Parasites! Parasites! Tous des parasites!
Je deviens fou ok. Je vois des parasites partout. Je suis parano ok. Mais la parano permet de deviner la vérité cachée : vous surveillez l'ennemi extérieur, islamiste, nazi, serial-killer, météore, mais le pire ennemi est à l'interieur, à l'interieur du pays, à l'interieur de la maison, tout contre vous, à l'interieur du corps :
Amours, amants, amis qui sourient et sussurent, qui tortillent et caressent comme des vers, sont les pires merdes de parasites qui nous bouffent vivants, tout doucement, en cachette, hypocritement. Ca gratte à peine le cul, ça a l'air de rien, un petit gratte-cul on y fait pas attention, une petite morsure suivie d'une petite caresse, on fait aïeet onpardonne... mais peu à peu ces enculés de faux-amis, de faux-amants, de bons chrétiens, vous bouffent tout entier de l'intérieur!
C'est ça les parasites, des amis qui vivent dans ma maison, dans mon ventre. Des parents qui mangent leurs enfants. Des enfants qui mangent leurs parents.
Je préfère l'éléphant qui écrase de l'extérieur au ver qui grignote peu à peu de l'intérieur.
Je préfère Hitler qui mitraille à Shröder qui rimaille.